L’environnement du café
La culture du café arabica est fragile et délicate, elle s’étend généralement sur des étendues vallonnées en altitude, et pour le Brésil surtout dans la région de plateaux montagneux appelé le Minas Gerais. Cet état produit 20% de la totalité de la production mondiale (50% du café du Brésil).
Les conditions de culture idéales des caféiers diffèrent selon l’espèce botanique. Par exemple, pour les Arabica, l’altitude requise se situe entre 800 et 1 500 mètres tandis que pour les Robusta l’altitude n’a que peu d’importance et pourra être inférieure à 700 mètres.
Il faut savoir que l’altitude joue sur les saveurs des cafés arabicas; une altitude élevée donnera un café plus acide et moins amer donc plus savoureux.
LE CLIMAT
Le caféier nécessite des conditions climatiques très spécifiques pour une croissance optimale. Bien que ce soit une plante tropicale, sa culture exige des conditions particulières de température, de pluie, de sol et d'altitude.
- La température : la température idéale pour la culture du caféier se trouve entre 15 et 25°C. Les caféiers (arabica) ne supportent pas le gel et ne peuvent donc pas vivre en dehors des zones tropicales.
- La pluie : une quantité appropriée comprise entre 1800 et 2800 millimètres par an, distribuée convenablement pendant les différents mois de l'année est idéale. Il faut compter 120 millimètres par mois en moyenne pour une croissance parfaite du caféier, la période d’été est souvent beaucoup plus arrosée que la période d’hivers beaucoup plus sèche.
- L'humidité de l'air : l'air doit être très humide et les variations sont souvent importantes entre le jour et la nuit.
- Les vents : les zones les plus appropriées sont celles où le vent est de faible intensité.
Les caféiers ont besoin de beaucoup de lumière, d’humidité et de chaleur mais aussi et surtout de protection contre le soleil direct pour obtenir les meilleures qualités de café. Il n’est pas rare d’observer les plantations abritées par de grands arbres (eucalyptus) qui les protègent ainsi d’une trop forte exposition au soleil direct. L’ombrage est primordial puisqu’il permet une maturation lente des cerises. Les sucres et l’acidité se développent plus lentement permettant de révéler toute la richesse des arômes au moment de la torréfaction.
LA TERRE
La nature du sol apporte toutes les qualités organoleptiques au café. L’idéal est une terre argilo-siliceux d’origine volcanique qui retient très bien l’eau. Les terres volcaniques sont particulièrement appréciées de ce type de cultures car elles sont très riches en minéraux, fertiles et bien drainées, elles sont essentielles à l'équilibre des fonctions végétatives du caféier. Calcium, magnésium, phosphore, potasse, souffre, et cuivre sont les micro-éléments constitutifs de ce sol très riche de la zone des hauts plateaux du Minas Gerais.
Les terres cultivées par nos petits producteurs sont dans bien des cas accrochées aux flancs de montagnes, pouvant atteindre jusqu'à 2000 mètre d'altitude. Il s'agit de parcelles morcelées où d'autres cultures vivrières sont associées à celles du café telles que le manioc, ou encore le maïs.
Comment parler de grands crus sans parler de terroir, la nature de cette terre c’est le caractère de la région du Minas Gerais qui va donner à son café toutes ses qualités, sa vigueur et ses arômes. Plusieurs régions produisent des cafés avec des caractéristiques différentes, on retrouve notamment les régions de Mogiana, Sul de Minas, Cerrado, Zona da Mata, et Bahia.
le caféier est naturellement écologique
Le caféier a une déficience génétique dans son cycle de respiration. Lors de la photosynthèse, sa consommation de carbone est incomplète. Pour fabriquer de l’énergie, Il consomme seulement 3 carbones (cycle de creps) au lieu de 4 carbones pour les autres plantes, maïs, riz...
Ce déficit pousse la plante à développer énormément de feuilles pour compenser. A l’âge adulte, la densité des feuilles d'un seul caféier couvrent complètement 50m² au sol pour un seul arbuste non taillé ce qui en définitif lui fait consommer beaucoup plus de CO2 que toutes autres plantes.
Sa couverture du sol étant très complète, elle préserve parfaitement celui-ci de l'érosion des pluies tropicales.
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